jeudi 11 décembre 2025

L’enfant sacrifié :

 




L’enfant sacrifié :
celui qui porte les attentes, les frustrations et les rêves brisés d’un parent.
Dans beaucoup de familles, sans que personne n’en parle, un enfant
devient malgré lui le réceptacle des blessures et des ambitions
inachevées d’un parent. Ce phénomène est silencieux, subtil, mais
profondément destructeur : c’est ce que l’on appelle l’enfant sacrifié.
Ce n’est pas un sacrifice visible, encore moins un choix. C’est un engrenage.

Un parent qui n’a pas guéri ses propres blessures reporte inconsciemment
ses manques, ses désirs, ses frustrations, et parfois même ses échecs sur
un seul enfant. Cet enfant devient celui qui doit réussir là où le parent
a échoué, celui qui doit réparer ce que le parent a subi, celui qui doit
porter la charge émotionnelle du foyer, celui qui doit devenir parfait
pour compenser les cicatrices des adultes.
Cet enfant grandit avec des responsabilités qui ne sont pas les siennes.
Il apprend très tôt à être sage, à ne pas déranger, à ne pas décevoir.
Il devient trop mature trop vite.
Il observe ses parents souffrir et il conclut qu’il doit “faire plus”,
“être meilleur”, “se dépasser”, pour que la maison tienne debout.
L’enfant sacrifié ne vit pas pour lui-même.
Il vit pour combler.
Pour stabiliser.
Pour réparer.
Pour être “le bon enfant”, “l’enfant exemplaire”, “celui qui ne pose
pas de problèmes”.
En grandissant, cet enfant développe souvent :
• une hyper responsabilité.
• une peur immense d’échouer.
• une culpabilité permanente.
• une difficulté à dire non.
• une impossibilité de penser à ses propres besoins.
• un désir compulsif d’être utile, parfait, irréprochable.
Il devient adulte, mais reste intérieurement un enfant qui pense
qu’il doit mériter chaque morceau d’amour.
La vérité est simple mais difficile à accepter :
Un enfant sacrifié ne guérit jamais tant qu’il n’ose pas reconnaître
qu’il a porté un poids qui ne lui appartenait pas.
Ce n’est pas un manque de respect envers les parents.
Ce n’est pas les accuser.
C’est comprendre qu’un enfant ne peut pas, ne doit pas réparer
les blessures de ses parents.
Ce n’est pas son rôle, ni son combat.
La guérison commence le jour où l’adulte qu’il est devenu se dit :
« Je rends ce qui ne m’appartient pas. Je ne suis pas responsable
des manques de mes parents. Je mérite de vivre ma propre vie. »
C’est un travail profond.
Un travail qui implique la mémoire, l’inconscient, les loyautés invisibles,
les blessures non dites.
C’est précisément la mission de KABEYA - Institut de la Mémoire :
aider chacun à comprendre ce qu’il a porté, parfois depuis l’enfance,
et à se libérer de ce fardeau pour reconstruire une identité saine,
libre et alignée.
Car un enfant sacrifié, une fois guéri, devient un adulte puissant,
lucide, solide, qui ne vit plus par devoir, mais par choix.
Et c’est cela, la véritable liberté intérieure.
KABEYA - Institut de la Mémoire





mardi 9 décembre 2025

Il existe des maisons où les mots étaient dangereux.

 




Les effets psychologiques de grandir dans une maison où
on ne pouvait pas parler.
Il existe des maisons où les mots étaient dangereux.
Où une simple question pouvait déclencher une dispute,
où exprimer une émotion passait pour un manque de respect,
où la vérité devait rester enfermée pour “éviter les problèmes”.
Et beaucoup d’adultes d’aujourd’hui viennent exactement de ce type d’environnement.
Grandir dans un foyer où la parole était interdite laisse des traces profondes.
Pas seulement des souvenirs douloureux, mais une structure intérieure abîmée,
faite de tension, de méfiance, de peur et d’hyper-contrôle.
Voici les effets les plus fréquents et les plus destructeurs :
1. Une peur instinctive de dire ce que l’on pense.
Pas par manque d’intelligence. Pas par faiblesse.
Mais parce que le cerveau a appris très tôt que “parler = danger”.
Cette mémoire conditionne encore les décisions, même à l’âge adulte.
2. L’habitude de tout supporter en silence.
Parce qu’à la maison, se plaindre, expliquer ou questionner était impossible.
Alors l’adulte endure, encaisse, minimise ses blessures et se convainc que
“ce n’est rien”.
3. Une immense difficulté à demander de l’aide.
Demander signifiait autrefois recevoir une réaction violente,
être ignoré ou humilié.
Le corps a enregistré ça comme une menace.
Alors même quand ça brûle à l’intérieur, on ne parle pas.
4. Une communication émotionnelle presque inexistante.
Ce n’est pas une incapacité naturelle.
C’est une compétence jamais apprise.
Le cerveau d’un enfant n’a pas bénéficié du modèle essentiel :
un parent qui écoute, répond et accueille les émotions sans punir.
5. Une tendance à fuir les conflits.
Parce que chez soi, les conflits n’étaient pas réglés : ils explosaient.
Alors l’adulte associe toute forme de tension à quelque chose de dangereux.
6. Une identité fragile, parce qu’on ne s’est jamais senti autorisé à exister.
Quand on n’a pas eu le droit de s’exprimer,
on finit par douter de la légitimité de son propre ressenti,
de sa valeur,
de sa place.
Mais il existe une vérité importante que beaucoup ignorent :
se reconstruire est possible.
Le silence imposé n’est pas une fatalité.
La parole authentique se réapprend.
La sécurité intérieure se reconstruit.
La mémoire émotionnelle peut être libérée.
Le travail commence le jour où une personne se donne
enfin la permission de dire :
“Je n’ai pas pu parler chez moi, mais aujourd’hui je veux apprendre à le faire.”
C’est le premier pas vers la guérison.
KABEYA - Institut de la Mémoire



JEAN FERRAT A VU SON PÈRE

 




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LE JOUR OÙ JEAN FERRAT A VU SON PÈRE PORTER L'ÉTOILE JAUNE
« MARQUÉ !COMME UNE BÊTE ! »
Le soir du 6 juin 1942, le jeune Jean Tenenbaum âgé de 11 ans qui habite avec ses parents à Versailles assiste impuissant à l’arrivée de son père avec son paquet d’étoiles jaunes qu’il est obligé coudre sur ses vêtements, son pardessus et sa veste. Celui qui deviendra célèbre sous le nom de Jean Ferrat est révolté par cette mesure injuste qui stigmatise son père aux yeux des autres « Marqué ! Comme une bête ! Mais ce que l'on ne savait pas, c'est que c'était comme une bête qui
part à l'abattoir ».
Jean Ferrat n’est pas astreint à porter l’étoile jaune car sa mère n’est pas Juive.
Il avait appris deux ans auparavant à l’occasion du recensement des Juifs la judéité de son père Mnacha Tenenbaum installé en France depuis plus de trente cinq ans et qui avait toujours voulu ardemment s’intégrer dans la société française. Jean Tenenbaum avait subitement son altérité «J’ai appris que je n'étais pas comme les autres!».
Le futur chanteur engagé rappellera par la suite son ressenti face à cette injustice. « Ce fut d'abord une blessure, ensuite une révolte ».
Comme la majorité des Juifs le père de Jean Ferrat avait obéit docilement à cette législation car il avait considèré qu’il était très important d’être en conformité avec les lois en vigueur dans le pays qu'il avait choisi sans se douter des conséquences tragiques de sa démarche. Par la suite, Jean Ferrat reprochera à son père son excès d’optimisme « Contrairement à d'autres qui voient le mal partout, il ne le voyait nulle part et c'est cela d'ailleurs qui a causé sa perte ».
Quelques semaines plus tard , le père de Jean Ferrat sera arrêté puis déporté le 30 septembre 1942 tandis que le jeune Jean Ferrat et son frère seront obligé de se cacher à Perrier, une commune du Puy-de-Dôme puis à Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales. Comme la majorité des Juifs déportés, Mnacha Tenenbaum n’est jamais revenu. Jean Ferrat restera toute sa vie marquée par la mort de son « Ce manque, cette absence reste indélébile. La mort de mon père a certainement été un des éléments clés de ma création future ».
Il évoquera en 1963 la Shoah dans sa chanson Nuit et brouillard mais il a fallu attendre 1991 pour qu’il rappelle dans une chanson le drame douloureux de la perte de son père Nul ne guérit de son enfance, dans laquelle il chante : « Celui qui vient à disparaître. Pourquoi l'a-t-on quitté des yeux ? On fait un signe à la fenêtre sans savoir que c'est un adieu ».
Jean Ferrat a également évoqué cette période douloureuse de son enfance et les conséquences qu’elle a entrainé sur son engagement de chanteur : « On porte son enfance toute sa vie. Je ne suis pas un cas unique, mais cette période a été très dramatique pour ma famille, pour moi et pour la France aussi. Il y a une partie de moi qui est devenue adulte très vite ».
Cet article est extrait de « Leur Seconde Guerre Mondiale », le de Bruno
Halioua. ( édition Buchet Chastel 2020).

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lundi 8 décembre 2025

Drew Barrymore n’a pas été une enfant star comme les autres

 







« À 13 ans, elle consommait de la cocaïne dans les toilettes des discothèques.
À 14 ans, elle a divorcé de sa propre mère. »
Drew Barrymore n’a pas été une enfant star comme les autres.
Elle a été la petite fille qui a conquis la planète entière dans E.T. avec un seul sourire.
La fillette adorable au doigt brillant que tout le monde voulait protéger… sauf ceux qui auraient dû le faire.
Pendant que le monde la voyait comme un ange, son enfance brûlait derrière
les caméras.
Née dans la royauté d’Hollywood, la dynastie Barrymore, elle a hérité de la
célébrité… et d’une malédiction.
Alcoolisme, addiction, violence, parents absents.
Son père, un alcoolique qui les a abandonnés.
Sa mère, une actrice frustrée qui a vu en sa fille l’occasion de raviver sa propre lumière.
Quand Drew avait sept ans, sa célébrité a explosé.
Quand elle avait neuf ans, sa propre mère l’a emmenée au Studio 54 :
le temple de la cocaïne, de l’excès et de l’obscurité. Elle n’était qu’une enfant.
À neuf ans, elle buvait.
À dix ans, elle fumait de la marijuana.
À douze ans, elle consommait déjà de la cocaïne.
« Je n’avais pas de parents », dira-t-elle plus tard.
« J’avais des facilitateurs avec des chéquiers. »
Sa mère la traitait comme une amie de fête, pas comme une enfant qui avait besoin de limites. Drew est devenue la fêtarde la plus jeune d’Hollywood, une couverture vivante… alors qu’à l’intérieur, elle se brisait.
À treize ans, elle a touché le fond.
On l’a envoyée dans une institution psychiatrique fermée : rien de glamour, rien de tendre.
Elle a passé 18 mois à survivre parmi des adultes atteints de maladies graves, à se désintoxiquer, à affronter les morceaux de sa propre enfance.
Et pourtant, Drew dit que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée.
Cet endroit sombre lui a sauvé la vie.
À sa sortie, à seulement quatorze ans, elle a pris une décision qu’aucun enfant
ne devrait avoir à prendre : elle s’est émancipée légalement de sa mère.
À 14 ans, Drew Barrymore a « divorcé » de ses parents.
Elle vivait seule dans un petit appartement à Los Angeles, payait ses factures, cuisinait, travaillait. Une adolescente essayant de s’élever elle-même.
Mais Hollywood ne voulait pas d’elle.
C’était un risque : ex-enfant star, addiction, psychiatrique.
Personne ne voulait t’assurer. Personne ne voulait t’engager.
Alors Drew a fait la seule chose qu’elle savait faire : se battre.
Petits boulots, auditions à répétition, aucune garantie.
Jusqu’à ce que, peu à peu, le monde recommence à la voir…
cette fois comme une femme.
Le retour s’est consolidé avec The Wedding Singer en 1998 aux côtés d’Adam Sandler.
L’Amérique est retombée amoureuse de Drew, mais plus comme enfant prodige :
comme survivante.
Et elle ne s’est pas arrêtée là.
Elle voulait avoir le contrôle, et ne plus être contrôlée.
En 1995, elle a cofondé Flower Films à vingt ans.
L’une des plus jeunes productrices de l’industrie.
Elle a ensuite produit Charlie’s Angels, Never Been Kissed, 50 First Dates, et bien d’autres. Elle a joué, produit, réalisé, écrit.
Elle contrôlait les budgets, les castings et les décisions créatives.
Elle est devenue la patronne.
Elle a construit son propre empire.
Drew Barrymore est passée d’un exemple que les parents citaient pour faire peur à leurs enfants… à une femme qui aide les enfants des autres à parler de leurs blessures.
Aujourd’hui, elle possède un patrimoine de 85 millions de dollars, son propre programme — The Drew Barrymore Show, une ligne de beauté, des produits pour la maison et une société de production toujours active.
Elle est mère de deux filles qu’elle protège avec une force que seule une personne trahie par ses parents peut comprendre.
Elle est sobre. Elle est stable. Elle est vivante.
Et surtout : elle est en paix avec l’enfant qu’elle a été.
La chose la plus importante que Drew Barrymore ait faite n’a pas été de revenir au cinéma.
Ça a été d’apprendre à se créer elle-même lorsque personne ne la protégeait.
Ça a été de prendre l’enfance brisée qu’on lui a laissée… et d’en construire
une vie digne.
Ce n’est pas une simple histoire de retour.
C’est une rébellion contre le destin qu’on a essayé de lui imposer.
Drew Barrymore n’a pas seulement survécu à Hollywood.
Elle a survécu à l’abandon de ceux qui auraient dû l’aimer.
Et elle a transformé sa douleur en force.

dimanche 7 décembre 2025

KARMA ET DESTIN ?

 


KARMA ET DESTIN ?

Dans une interview donnée le 10 juin 2020, Shivani Verma nous donne

 un aperçu de la façon dont on peut comprendre ce vaste sujet qu’est

 le karma et le destin.

Image représentant le karma - des ampoules qui s'entrechoquent à la façon d'un pendulier

« Il y a deux mots : karma et destinée. 

Nous relions toujours ces deux mots et nous savons que tel karma, 

telle destinée. Mais commençons par le premier

 mot : karma. Karma signifie l’énergie que je crée. 

C’est-à-dire l’énergie que je crée dans mes pensées, mes sentiments, 

mes paroles, mon comportement, mes intentions, mes mémoires… 

Tout est énergie : ce sont des vibrations que je crée.

 En bref, l’énergie que je crée et qui émane de moi, c’est mon karma.

Mais parfois, nous ne prenons en compte que ce qui est visible, alors 

que le karma, c’est aussi ce ne qui n’est pas visible : nos pensées, 

nos sentiments et nos intentions.

 Nous parlons peu, mais nous pensons beaucoup. 

Parfois nous parlons de façon juste, mais il nous arrive de ne pas

 penser de façon juste. 

Or, penser fait également partie de notre karma.

Par conséquent, l’énergie que nous créons et diffusons, nos pensées,

 nos sentiments, nos paroles et notre comportement, tout cela est notre karma.

L’impact des pensées

Chaque pensée que nous créons engendre un sentiment :

 le tout premier impact de nos pensées, ce sont nos sentiments.

 Chaque pensée que nous créons a un effet sur notre corps et 

c’est la raison pour laquelle les médecins nous disent : 

« Pensez correctement, soyez calmes, paisibles et le corps ira mieux ». 

Tant de maladies sont d’origine psychosomatique, ce qui signifie que

 les pensées affectent le corps. Et cela, ce n’est pas de la spiritualité. 

C’est de la science tout simplement : chaque pensée se propage dans 

chaque cellule du corps. Chaque pensée parvient également aux gens

 auxquels nous pensons et ils ressentent ces vibrations. 

Nous avons tous fait ainsi l’expérience de la télépathie. 

Nos relations reposent sur les pensées que nous créons à propos des autres.

Chaque pensée se propage également dans l’environnement. 

Par conséquent la nature, les plantes, les animaux, l’air, l’eau, la planète,

 tout est influencé par nos pensées. 

Et ceci n’est pas lié à une culture orientale ou occidentale.

 C’est une simple expérience que nous connaissons tous. 

C’est aussi cela le karma.

Chacune de mes pensées influence ce que je ressens.

 Elle influence ma santé, mes relations et ma planète. 

Donc, si je pense correctement je créerai du bonheur, 

une bonne santé, de l’harmonie… Je créerai le paradis sur terre ! 

Je peux créer le paradis dans mon monde, si j’ai de bonnes pensées.

Tel karma, tel destin

Si je ne pense pas correctement, je crée du stress, de l’anxiété, 

de la confusion. 

Et cela peut me mener à la dépression. Je peux créer des maladies

 dans mon corps si je ne pense pas bien. Je peux générer des relations

 conflictuelles et créer du chaos dans le monde. 

C’est ainsi que ma destinée est basée sur mon karma.

C’est donc tout simple : c’est la loi de l’énergie.

 Je propage l’énergie que je crée et cela se manifeste dans le concret. 

Je vois alors le résultat de mes pensées, peut-être immédiatement, 

au bout de quelques minutes, quelques heures ou quelques années.

Si je ne vois pas la connexion entre l’énergie que j’ai créée et le résultat

 que je constate aujourd’hui, j’appelle cela le destin. 

Mais c’est en fait le résultat de mon karma.

C’est comme avec la loi de la gravitation ou la loi de la pesanteur :

 que je les connaisse ou non, elles s’appliquent de toute façon.

De même, que j’en sois conscient ou pas, la loi de l’énergie, la loi 

du karma, s’applique toujours : l’énergie que je crée produit un

 impact, a une conséquence. 

C’est cette conséquence que l’on peut appeler le destin. »

  https://www.brahmakumarisfrance.fr/quelle-est-la-difference-

entre-karma-et-destin/ Et vous, vous en pensez quoi ? 

Karma ou Destin, subir notre vie, ou la vivre ? 

Merci de vos réponses amicales , 



L’enfant sacrifié :

  L’enfant sacrifié : celui qui porte les attentes, les frustrations et les rêves brisés d’un parent. Dans beaucoup de familles, sans que pe...