« À 13 ans, elle consommait de la cocaïne dans les toilettes des discothèques.
À 14 ans, elle a divorcé de sa propre mère. »
Elle a été la petite fille qui a conquis la planète entière dans E.T. avec un seul sourire.
La fillette adorable au doigt brillant que tout le monde voulait protéger… sauf ceux qui auraient dû le faire.
Pendant que le monde la voyait comme un ange, son enfance brûlait derrière
les caméras.
Née dans la royauté d’Hollywood, la dynastie Barrymore, elle a hérité de la
célébrité… et d’une malédiction.
Alcoolisme, addiction, violence, parents absents.
Son père, un alcoolique qui les a abandonnés.
Sa mère, une actrice frustrée qui a vu en sa fille l’occasion de raviver sa propre lumière.
Quand Drew avait sept ans, sa célébrité a explosé.
Quand elle avait neuf ans, sa propre mère l’a emmenée au Studio 54 :
le temple de la cocaïne, de l’excès et de l’obscurité. Elle n’était qu’une enfant.
À neuf ans, elle buvait.
À dix ans, elle fumait de la marijuana.
À douze ans, elle consommait déjà de la cocaïne.
« Je n’avais pas de parents », dira-t-elle plus tard.
« J’avais des facilitateurs avec des chéquiers. »
Sa mère la traitait comme une amie de fête, pas comme une enfant qui avait besoin de limites. Drew est devenue la fêtarde la plus jeune d’Hollywood, une couverture vivante… alors qu’à l’intérieur, elle se brisait.
À treize ans, elle a touché le fond.
On l’a envoyée dans une institution psychiatrique fermée : rien de glamour, rien de tendre.
Elle a passé 18 mois à survivre parmi des adultes atteints de maladies graves, à se désintoxiquer, à affronter les morceaux de sa propre enfance.
Et pourtant, Drew dit que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée.
Cet endroit sombre lui a sauvé la vie.
À sa sortie, à seulement quatorze ans, elle a pris une décision qu’aucun enfant
ne devrait avoir à prendre : elle s’est émancipée légalement de sa mère.
À 14 ans, Drew Barrymore a « divorcé » de ses parents.
Elle vivait seule dans un petit appartement à Los Angeles, payait ses factures, cuisinait, travaillait. Une adolescente essayant de s’élever elle-même.
Mais Hollywood ne voulait pas d’elle.
C’était un risque : ex-enfant star, addiction, psychiatrique.
Personne ne voulait t’assurer. Personne ne voulait t’engager.
Alors Drew a fait la seule chose qu’elle savait faire : se battre.
Petits boulots, auditions à répétition, aucune garantie.
Jusqu’à ce que, peu à peu, le monde recommence à la voir…
cette fois comme une femme.
Le retour s’est consolidé avec The Wedding Singer en 1998 aux côtés d’Adam Sandler.
L’Amérique est retombée amoureuse de Drew, mais plus comme enfant prodige :
comme survivante.
Et elle ne s’est pas arrêtée là.
Elle voulait avoir le contrôle, et ne plus être contrôlée.
En 1995, elle a cofondé Flower Films à vingt ans.
L’une des plus jeunes productrices de l’industrie.
Elle a ensuite produit Charlie’s Angels, Never Been Kissed, 50 First Dates, et bien d’autres. Elle a joué, produit, réalisé, écrit.
Elle contrôlait les budgets, les castings et les décisions créatives.
Elle est devenue la patronne.
Elle a construit son propre empire.
Drew Barrymore est passée d’un exemple que les parents citaient pour faire peur à leurs enfants… à une femme qui aide les enfants des autres à parler de leurs blessures.
Aujourd’hui, elle possède un patrimoine de 85 millions de dollars, son propre programme — The Drew Barrymore Show, une ligne de beauté, des produits pour la maison et une société de production toujours active.
Elle est mère de deux filles qu’elle protège avec une force que seule une personne trahie par ses parents peut comprendre.
Elle est sobre. Elle est stable. Elle est vivante.
Et surtout : elle est en paix avec l’enfant qu’elle a été.
La chose la plus importante que Drew Barrymore ait faite n’a pas été de revenir au cinéma.
Ça a été d’apprendre à se créer elle-même lorsque personne ne la protégeait.
Ça a été de prendre l’enfance brisée qu’on lui a laissée… et d’en construire
une vie digne.
Ce n’est pas une simple histoire de retour.
C’est une rébellion contre le destin qu’on a essayé de lui imposer.
Drew Barrymore n’a pas seulement survécu à Hollywood.
Elle a survécu à l’abandon de ceux qui auraient dû l’aimer.
Et elle a transformé sa douleur en force.
Bonjour Blandine, je me souviens de son rôle, elle a pu et su rebondir avec tout son vécu, selon celà peut étre la descente totale,bon lundi, j'aime lire aussi😉
RépondreSupprimerBonjour Blandine, j'aime lire, entendre les témoignages, l homme a une force surhumaine et confronté à une situation on peut aller au dessus de nous ou... Bon mardi a toi, bisous..
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